lundi 15 octobre 2012

Ce que m'a appris le verdict de Créteil

Franchement, moi, les affaires juridiques, j'y connais rien. Je ne comprends pas grand-chose, d'ailleurs, aux billets de maître Eolas. Alors finalement, en lisant 2-3 articles sur le procès de Créteil, j'ai appris plein de trucs.

J'ai ainsi découvert qu'on pouvait, sans que ça émeuve l'assistance, insulter et se moquer des plaignantes lors d'un procès d'Assises. Moi qui pensais que dans cette enceinte sacrée la courtoisie était de mise... Moi qui pensais (très naïvement sans doute) que les magistrats auraient à cœur de faire régler le respect en ces murs...
J'ai appris que viol en réunion, ça méritait un an de prison ferme dans le pire cas. Moins que des sévices grave sur un animal domestique.
J'ai appris que quand une fille se fait passer dessus par tellement de mecs que tout le monde ne peut pas passer, que quand elle est brûlée avec des cigarettes, qu'elle pleure et vomit pendant l'acte, qu'elle est tabassée avant et après, la justice donne des peines avec sursis à 4 mecs et acquitte les autres. Paraîtrait qu'elle aime ça : gageons que les jurés vont essayer eux-mêmes dès que possible.
J'ai appris qu'en cas de plainte, on éloigne la victime, on l'arrache à son foyer, à sa famille, "pour la protéger".
Je ne sais pas ce que c'est que l'instruction, mais ça doit être des gens très occupés qui la font : ils n'ont pas considéré que l'affaire était assez importante pour faire leur travail avec soin. L'avocate de la défense a dit que le dossier avait été mal instruit. Pour la justice, donc, un viol collectif ne mérite pas qu'on fasse gaffe.
Je ne sais pas quel est le rôle de l'avocate générale, non plus, mais on dirait bien que c'est la personne qui défend les accusés, non ? Elle a demandé des peines bien faibles (4 à 5 ans) par rapport à ce que dit Légifrance (15 ans).

On en apprends aussi sur les médias, d'ailleurs.
Le vocabulaire utilisé par les journalistes qui suivent les affaires de viol en réunion sont les mêmes que ceux qui suivent les tournois de ping-pong. Qu'on tape dans une baballe ou qu'on se tape une fille qui hurle, pleure, vomit, c'est le même mot.

Quelques sources :

Moi, pour tout ça, je ne vois qu'une explication. C'est que les magistrats, les jurés, et les journalistes pensent qu'un viol est un acte de destruction totale et inéluctable.
On n'a pas le droit d'y survivre, car ce qui a été touché, c'est l'intime, le sacré, la capacité de jouir et la maternité potentielle. Jouir et faire jouir, donner la vie, c'est l'essence de la femme qui est atteinte. La victime d'un viol doit donc mourir, soit en luttant contre son violeur, soit en succombant à ses blessures, soit en se suicidant après, comme le fit Lucrèce. Elle peut aussi survivre physiquement, son esprit brisé à jamais, comme une coquille vide.

Dans cette logique, si vous y survivez, ce n'est pas un viol, puisque vous n'êtes pas détruite. CQFD.
Soit vous n'avez pas assez lutté, soit le traumatisme n'est pas assez important. Dans les deux cas, votre esprit est tordu : quelque part, vous l'avez voulu, ce viol, vous avez aimé ça. Un tel esprit tordu fait froid dans le dos. Alors la bonne société cherche des signes de cet esprit tordu. Ca doit se voir, quand même, une telle perversité.
Une "fille qui le cherche", c'est une fille qui sort, qui s'habille de manière à exciter les hommes, c'est une fille qui drague, qui a plusieurs amants. C'est une fille qui ne fait pas assez attention, qui sort à des heures indues, inconsciente du danger, qui se rend vulnérable en se droguant, en buvant : tout le monde sait que ces comportement exposent les filles au viol, passer outre montre une acceptation inconsciente du châtiment.


Si un viol tue nécessairement, la plainte est inévitablement sujette à caution.
Il peut arriver qu'une vraie victime survive assez longtemps pour porter plainte, mais c'est forcément difficile. Quelle circonstance extraordinaire lui a permis de survivre ? Survivre demande une force morale extraordinaire : il faut être une sacrée combattante pour ne pas mourir. Cette combattante ne tarde pas à porter plainte, car elle sait qu'elle le doit et qu'elle en a le droit. Portant les stigmates éternels de son viol, souillée, elle est perdue, condamnée. Voir cette pureté brisée frémissant dans son ultime révolte est bouleversant et magnifique. Pour honorer sa mémoire, son violeur sera condamné et subira l'opprobre.
Mais une fille qui "l'a cherché" et qui porte plainte, c'est non seulement une fille tordue, mais aussi une personne malhonnête. Refusant d'admettre sa part de responsabilité, elle tente de se rendre intéressante, ou de se venger de la personne qui, finalement, lui a rendu service en lui donnant ce qu'elle voulait vraiment inconsciemment. Puisque ce n'est pas un viol, elle fait perdre du temps à tout le monde. Les magistrats ont tellement mieux à faire que consoler des filles qui n'ont pas été assez prudentes ! Alors on le leur fait payer. Très cher. Faudrait pas que les autres aient l'idée d'accuser des hommes qui leur rendent service.


Nina et Aurélie ont payé. Leur tort ? Avoir survécu. Circonstance aggravante : elles ont parlé.
CA SUFFIT.
Exigeons une réponse politique du gouvernement en signant la pétition du collectif Féministes en Mouvement.

Et ce soir, rassemblons-nous toutes pour dire au gouvernement que ça ne peut plus durer.
A Paris, place Vendôme à 18h30. https://www.facebook.com/events/127288644086634/
A Bordeaux : à 18H30 sur le parvis des Droits de l'Homme (coté Place Pey Berland)
A Strasbourg : 18h30, place Kléber https://www.facebook.com/events/421422451250716/
A Lyon : 18h30, 67 rue Servient, Lyon 3e https://www.facebook.com/events/363459833736690/
A Clermont-Ferrand : 18h15 place de Jaude https://www.facebook.com/events/100659330094899/
A Toulouse : 18h30, 2 allée Jules Guesde http://osezlefeminisme31.com/contreleviol-verdict-de-creteil-rassemblement-a-toulouse-lundi/
A Lille : 18h30, devant la préfecture
A Rennes : 18h30 devant le Parlement de Bretagne
A Montpellier : 19h devant le palais de justice, 1 rue Foch https://www.facebook.com/events/280570148727350/




14 commentaires:

  1. Ce qui m'a le plus choquée dans cette affaire, c'est la victimisation des coupables. Combien de fois ais-je lu et entendu: "Ce sont des pères de famille de 30 ans aujourd'hui, on ne va tout de même pas les envoyer en prison, ce serait ruiner leur vie." Parce qu'ils n'ont pas ruiné la vie de ces jeunes filles ?? C'est justement le moment de montrer à leurs enfants qu'ils assument leurs actes, qu'ils ont fait des conneries et qu'il faut payer un jour ou l'autre. Les peines de prison avec sursis, c'est vraiment insuffisant !!

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    1. Exactement !
      Le viol, dans la tête des gens, c'est la faute de la victime : elle n'avait qu'à pas allumer les mecs. Les violeurs seraient victimes de leurs pulsions, ils seraient juste des mecs normaux qui dérapent. Et cette "virilité débordante" serait flatteuse, en plus.

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  2. Petite précision : les agresseurs étaient mineurs lors des faits. Il me semble alors que la peine maximale est de 10 ans, mais c'est à vérifier.

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    1. J'en ai un peu marre de faire des recherches Google avec "viol", c'est trop déprimant, donc je vais te croire sur parole !
      Merci pour cette précision.

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    2. oui
      c'est repris et expliqué par Eolas dans son article
      ...
      par ailleurs cet article me laisse plein d'interrogations concernant Eolas lui-même et le fond de sa position à l'égard du traitement par la justice autant que son état d'esprit à l'égard non pas tant de la reconnaissance du trauma subi par ces femmes que des profils psychologiques et sociaux et leur relativisation des agresseurs nombreux de ces femmes : Eolas défend l'idée que si peu d'agresseurs ont été reconnus et condamnés c'est que d'une part l'enquête n'a pas pu prouver leur implication dans les faits et d'autre part les condamnations pour plusieurs d'entre eux seraient inutiles du fait de la longueur de temps passé depuis les faits ignobles !!!
      alors
      d'abord
      là où on est déjàa pantois devant l'idée que la justice ne puisse prouver les implications pour la plus part des agresseurs c'est que quand on connait bien les moeurs sociaux de ce type de groupe de garçons, on sait très bien que tous, y compris ceux qui regardent sans ni contraindre physiquement, ni copuler, sont des violeurs par leur implication de soutien émotionnel et de simple présence renforçante des acteurs directs et qu'ils vivent les actes directes par procuration
      ils sont tous coupables psychologiquement
      ils construisent là
      surtout parce qu'ils sont mineurs
      leurs valeurs masculines ignobles
      qui seront celles, policées, mais toujours actives, qu'ils reproduiront lors de leur âge adulte.

      ensuite donc
      l'idée que les condamnations soient inutiles voire trop fortes pour certains, n'ayant apparemment pas manifesté de comportements délictueux depuis les faits et "mieux", étant devenus de "respectables" pères de famille, donc reproducteurs validés socialement d'un modèle de masculinité qu'ils ont construit dans l'adolescence par des actes initiatiques et engageant psychologiquement toute leur construction de l'altérité, leur relation au genre, leur sociabilité,, cette idée que les condamnation soient décalée avec la réalité sociale présente des accusés et même des victimes, puisqu'il est prétendu que les condamnations n'apporte pas de guérison aux femmes violées !!!! cette idée me semble elle-même totalement ignoble car complice indirecte et perverse du système de valeurs qui génèrent le viol

      il est évident pour moi aussi que selon les objections de Eolas, on aurait du dans le même ordre d'idée condamner très lourdement des gens comme Papon alors qu'il a bénéficié d'une relaxe du fait de son grand âge.
      il y a deux poids deux mesures

      le viol
      ça touche aux fondements de la culture dominante : la virilité guerrière, phallocrate, dominatrice, mais aussi la scission des genres sexués en plusieurs groupes hiérarchisés et cloisonnés, qui donc ne peuvent prétendre, comme les animaux d'ailleurs, au même traitement et au même jugement en tant qu'agresseur et en tant que victime.

      suite au prochain message

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    3. suite du précédent message

      le traitement, rapporté par Eolas, de cette affaire est purement juridique : il ne dit rien de ce que disent les deux femmes, qui ne font que dire ce que toutes les femmes violées rapportent tant ce crime est un stéréotype constructeur de l'identité masculine et un fondement du viriarcat.
      il est avocat
      s'il avait eu à défendre ces deux femmes, je ne doute pas qu'il eut employé les arguments les plus habiles pour mettre en avant le discours de toutes les femmes violées contre leurs agresseurs.
      il est avocat
      il prend la défens de son groupe social de référence : les avocats
      et du coup
      il prend la défense aussi de l'appareil judiciaire qui semble mis à mal par les critiques féministes au même titre que dans d'autres affaire ignoble ce système judiciaire est mis à mal par des institutions politisées d'extrème droite comme l'institut pour la justice, demandant plus de fermeté et de condamnation des agresseurs en tout genre.

      or c'est pas ça seulement qu'on demande dans une pétition féministe

      c'est que justement
      un violeur
      c'est un super mâle
      c'est un modèle du genre masculin
      et que c'est ça qu'il faut condamner
      ce qu'on vise dans le défaut du procès par la légèreté des condamnations ainsi que les relaxe dont bénéficient certains accusés, ce n'est pas seulement la réparation des traumas des victimes
      c'est directement les valeurs que représentent "le violeur" en tant quemodèle constructeur d'un comportement social de domination généralisée à partir de la domination sexuelle radicale.

      Eolas défend l'idée d'une justice aussi juste avec les accusés qu'avec les victimes de sorte que justice n'équivale pas à vengeance et lynchage de bouc-émissaire

      et bien justement

      moi je dis que justice c'est aussi construction de valeur et donc destruction d'autres valeurs parce que certaines valeurs ne doivent pas avoir le droit de se reproduire, même par une présence sans acte directe mais en présence impliquée dans une identification de groupe comme c'est ce qui se passe dans un phénomène de groupe d'adolescent de ce genre

      et le fait que certains soient père de famille

      justement

      doit être un alourdissement de l'exemplarité de la justice : parce qu'ils sont père de famille, les faits doivent leur être reprochés de sorte qu'on leur signifie qu'ils se sont construit sur des valeurs criminelles qu'il leur est interdit de reproduire.

      un violeur en réunion est encore pire qu'un violeur solitaire car c'est du viol social qui se conforte de la force de cohésion du groupe et qui construit par là un fondement social de barbarie

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    4. je suis d'accord avec vous Paul! j'apprécie beaucoup Maître EOLAS d'habitude mais alors là, avec ses derniers arguments, on ne condamnerait pas les criminels de guerre!Ni les assassins vu qu'ils ne peuvent de toute façon plus faire de "chagrin" aux victimes tuées.
      Cela conforte une réalité de justice de classe : statistiquement les mises en accusation concernent beaucoup plus les catégories socio-professionnelles défavorisées alors les CSP+ alors que cela ne reflète absolument pas la réalité. On a tous l'image du conjoint violent soulard au chômage dans un HLM pourri. On a tous l'image du pervers violeur dans un couloir sombre du rer ou le pédophile asocial et solitaire caché dans un parc. Or rien n'est plus faux. Aux USA, où les statistiques sont plus "précis", le taux de pédophilie est le plus élevé chez les bons pères de familles catholiques ayant une très bonne situation.

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    5. merci lily
      oui
      c'est évident qu'il y a un phénomène de lutte de classe supra ordonnée dans cette question du traitement du viol
      l'affaire dsk nous en avait déjà montré les ressorts

      beaucoup de gens sont coincés dans leurs alliances relatives à plusieurs systèmes de références
      les dsk et autres richards font aussi régulièrement du viol en réunion avec des moyens logistiques beaucoup plus sophistiqué que les adolescent phalocrate de zone d'éducation prioritaire, mais c'est le même phénomène d'entretien de la hiérarchisation sociale sur le sexe qui se rejoue perpétuellement dans ces viols en réunion, qu'ils soient faits avec des femmes douteusement consentantes parce que vaguement rémunérées par un système prostitueur de haute bourgeoisie, non consentente et pas rémunérées du tout dans le cas d'une travailleuse d'une entreprise de service luxueux d'hôtelerie bourgeoise... ou bouc-émissaire d'initiation virile de petits mâles du lupen prolétaria

      dans tous les cas, il y a l'entretien du principe de domination comme système structurant tout comportement social et supra ordonné par les catégories sexuelles, transversales à toutes les autres catégories sociales et culturelles ainsi qu'ethniques

      donc c'est très grave parce qu'à la racine même d'un système de valeur universellement rencontré chez les humains

      je ne décolère pas
      justement parce que je ne peux accepter d'être un homme et d'incorporéïfier ce supra ordonnancement du social du fait de mon déterminant sexuel afin d'avoir une quelconque crédibilité sociale

      bon
      j'ai repris mes notes improvisées ici sur mon blog

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  3. Tu mets le point sur quelque chose de fondamental : si la victime s'est battue ou non.
    Combien de fois dans des témoignages de victimes de viols ai-je lu "je me suis pourtant défendue j'ai frappé frappé" comme si elles devaient se justifier d'avoir résistée pour être considérée comme vraiment violée.
    Mais ce n'est pas ce que m'ont appris mes parents, ce n'est pas ce que j'apprendrais à ma fille.
    "Frappes en premier par réflexe si quelqu'un rentre dans ton espace vital, mais si il a frappé en premier, que tu ne peux déjà plus respirer, que lui a 3 secondes de plus que toi d'adrénaline parce qu'il a DECIDE de t'agresser et que toi ton cerveau doit déjà se rendre compte de ce qui se passe, envoyer un message de lutte alors que tu es déjà blessée, abandonne tu vas déjà avoir de nombreuses blessures physiques et psychologiques mais VIS, le principal c'est que tu VIVES"

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    1. Oui ! Il la vie, c'est l'essentiel. On peut survivre à un viol, donc ça vaut la peine de ne pas se laisser tuer.
      Dire qu'on ne peut pas survivre ua viol, dire qu'il faut résister jusqu'à la mort, c'est dire que ce que le viol atteint est une qualité essentielle des femmes. Plus essentielle que notre vie, même.

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    2. J'ai eu un débat à ce sujet là avec des amies diplômées, intelligentes, indépendantes, de milieu social favorisé. c'est terrible ce qu'elles ont dit "je préfère être tuée plutôt que violée" comme un mantra en fait. J'ai répondu qu'elles s'estimeraient donc "impur" et j'ai fait le lien avec la vision des Islamistes (en bien-pensante, elles détestent le pauvre sort des Afghanes), là j'ai enfin vu une lueur d'étonnement dans leurs yeux, de remise en question.
      Sur la question de la défense, la plupart avait l'air persuadé que même si on leur fracasse le crâne contre un mur ou un coup de poing dans le ventre, elles arriveront toujours à au moins donner quelques coups après quelques secondes.

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    3. C'est peut-être du sexisme de croire qu'on peut toujours se défendre si on le veut vraiment, mais c'est peut-être aussi une façon de se rassurer : elles veulent peut-être croire que l'impuissance n'existe pas.

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  4. Sur les viols eux-même. Ils en disent beaucoup sur le statut de la femme pour certains, qui ne peut être que mère ou putain, en aucun cas personne qui aurait le doit d’aller librement et surtout de dire : non.

    Ils en disent aussi sur ces pauvres mâles incapables de penser qu’ils pourraient séduire une femme, séduire ici étant à prendre au sens noble. Qu’ils ne peuvent avoir de sexualité qu’avec leur force, en aucun cas avec leur charme. Et qu’en plus, ils ne peuvent le faire qu’avec la protection de la meute. Faut-il qu’au fond d’eux-mêmes la femme leur fasse peur au point que le seule solution soit au mieux de la cacher au pire de la détruire. On ne me pardonnera peut-être pas ce raccourci, mais ce sont nos talibans…

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    1. Je crois que dans le cas de ces trouducs, il ne leur viendrait même pas à l'esprit qu'ils puissent séduire. La notion de séduction leur est étrangère. Une femme est toujours à leur disposition, ils peuvent se servir. C'est comme se taper un gâteau au chocolat ou fumer un pétard avec les copains. Elle n'est pas humaine.
      Et oui elles leurs font peur, les femmes ! Si elles arrivent à leur montrer qu'elles sont humaines, ils n'auront plus leur jouet. D'où l'insistance à maintenir un système de domination. Les talibans ne font pas autrement.

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